Je maîtrise mes GREMLINS
Vous vous rappelez de ces petits monstres, horribles et velus qui détruisaient tout sur leur passage dans le film des années 80.
Et bien des petits tyrans du genre, on en a tous un paquet en réserve. Derrière chaque saute d’humeur et autres pétages de plomb, il y a un de nos gremlins qu’on a laissé s’exprimer.
Oui, oui, nous, moi, je, on l’a laissé s’exprimer et on aurait tout aussi bien pu lui dire de se taire, de se tenir à carreau, bref de la fermer. Mais on l’a pas fait.
Pourquoi ? Et bien parce que, fort probablement, on a estimé que notre réaction quelque peu haute en couleur avait été provoquée par l’autre. Il/elle m’a énervé/e ; il/elle me rend dingue, marteau, zinzin ; il/elle parvient toujours à me faire sortir de mes gonds, à m’irriter, m’exaspérer…
Hors, il n’y a pas de lien direct entre l’action de l’autre et ma réaction. Entre les deux il y a cette petite seconde où je peux décider si je vais me laisser déstabiliser par l’autre et donc laisser mon gremlins le plus noir entrer en action, ou si, au contraire, je vais refuser de perdre mon calme et ma sérénité et renvoyer vite fait à la niche le gremlins qui avait déjà pointé le bout de son nez.
Il n’y a pas d’automatisme, c’est toujours moi qui décide, les gremlins ont un maître : moi.
D’accord plus facile à dire, qu’à faire et on souvent l’impression que c’est plus fort que soi. Pourtant, on a toujours le choix, surtout en terme d’énervement. Et quand on voit le prix à payer quand on a craqué, on se dit qu’on aurait mieux fait d’opter pour la sérénité.
Boostez votre zénitude, refusez de vous énerver.
