Je veux faire journalisme, mais je fais Sciences Po. Diplôme en poche, j’essaie d’entrer à la Commission Européenne car, aux dires de tous ceux que je rencontre, c’est ce qu’il y a de mieux. J’y rentre via un stage, j’enchaîne avec des contrats, dont le dernier à Séville et quand je rentre… je patauge ! Je ne trouve rien qui me plaît. Je ne suis pas acceptée là où j’aimerais travailler, j’ai l’impression que je ne vaux rien. Je commence finalement comme « Executive Secretary » pour la Confédération Européenne des Cadres. J’aime plus ou moins… Ma vie privée n’est pas au top non plus, je tombe malade. Et, alors que je fixe le plafond de réanimation pendant 2 semaines, je me pose des tas de questions. Je décide de reprendre des études de journalisme. Les choses prennent formes et « futur Mari Chéri » apparaît dans ma vie.

J’accompagne « Mari Chéri » en expatriation. Côté vie privée les choses bougent plutôt vite et bien. Premier loulou au Mozambique, deuxième en Bolivie et petit dernier au Brésil, trois beaux gaillards au compteur, c’est cool. Côté professionnel, c’est une autre chanson. Je bosse comme correspondante RFI au Mozambique et en Bolivie. Mais je souffre de ce statut de pigiste qui travaille seule et seulement en cas de grosse info. Je voudrais un travail d’équipe. J’obtiens aussi quelques contrats locaux pour la Délégation Européenne et l’Alliance Française et je recommence à me poser des questions…

Les expatriations se suivent. Au Brésil, il y a déjà une correspondante RFI. On me propose de lancer les ateliers théâtre au Lycée Français (j’ai suivi un cursus en théâtre à l’Académie des Beaux-Arts en parallèle à mes études à la fac et je joue depuis le secondaire dans des troupes amateurs en Belgique, au Mozambique, en Bolivie et au Brésil). J’adore !

Au Brésil, la troupe que nous créons avec d’autres « aficionados » est nettement plus professionnelle et je réalise combien le théâtre me plaît. Je m’épanouis sur scène. Retour au pays, les Pays-Bas, patrie de « Mari Chéri ». Retour au Ministère, retour à la case départ, et enfin, cette question cruciale : mais de quoi ai-je vraiment envie ?

Après 3 ans comme « Project Manager » au sein du Ministère des Sciences et de l’Education aux Pays-Bas, job que j’ai adoré, nous voilà repartis en expatriation. Destination : l’Argentine. Trois fistons en âge scolaire et beaucoup de temps devant moi. Cette fois, j’ai déjà une petite idée de ce que j’aimerais faire : pendant mes années hollandaises, je me suis beaucoup intéressée au coaching. Dans le cadre de mes fonctions, motiver l’équipe était primordial et j’ai envie d’en connaître plus sur le sujet. Ça tombe bien, Buenos Aires est un véritable paradis en matière de formations psy et autres thérapies. Le coaching est en vogue et ce ne sont pas les écoles reconnues et affiliées à l’ICF (International Coaching Federation) qui manquent. Et hop ! Me voilà inscrite à la formation en coaching personnel et organisationnel. Deux ans de cours et diplôme en poche, j’enchaîne avec les 3 niveaux : praticien-master-trainer en PNL, Programmation neurolinguistique, idem en Hypnose Ericksonienne et une formation en Communication Non Verbale. Je n’arrête plus, j’ai trouvé ma voie, tout me plaît, tout me sert. J’applique différentes techniques au sein du groupe de théâtre que j’ai créé et euréka, ça marche ! Je travaille pour plusieurs institutions en organisant des séminaires et autres ateliers, j’ai mes premiers clients persos, je suis ravie ! Et c’est déjà l’heure de refaire nos valises.

Viva Colombia.  Quatre années à Bogotá, où j’ai travaillé comme formatrice en coaching, PNL, hypnose, et art oratoire (mon bébé), reçu de nombreux clients et pas mal bourlingué dans les provinces les plus retirées pour Warchild.

Côté formations : je suis passée PCC, Professional Certified Coach au sein de l’ICF (International Coaching Federation), je me suis certifiée en Mindfulness pour l’éducation, Théâtre Thérapeutique et Coaching Play (plein de jeux pour travailler sur soi sans en avoir l’air).

Après ces 4 années bien remplies, me voilà de retour aux Pays-Bas où je crée ma propre entreprise : Milena Piccoli Acting & Coaching.

Ma première année comme indépendante aux Pays-Bas se déroule sous le signe du lockdown, une belle occasion pour moi de travailler la résilience et d’ajouter de nouvelles cordes à mon arc avec des formations en psychologie positive et sciences du bien-être, en EFT- Emotional Freedom techniques et en CNV-  Communication Non Violente, la communication toujours au centre de mes intérêts. J’ai également obtenu le statut de Fellow Member Trainer de l’IANLP (International Association of NLP)

A peine sortie de la pandémie, je lance avec un bonheur immense, ma 1ere formation « Praticien en PNL » en solo. Je remets ça l’année suivante, en y ajoutant une formation « Master en PNL » pour mes premiers étudiants. J’enchaine les ateliers en « Public speaking », « Improvisation Théâtrale et gestion des émotions » pour différents publics et développe plusieurs ateliers clé sur porte pour différentes entreprises et institutions.

Et hop, les 4 années hollandaises sont terminées. Me voilà, à présent au Bénin où je continue d’exercer en ligne et en présentiel.

En voie de passer MCC (Master Certified Coach au sein de l’ICF), je poursuis ma propre formation au sein de l’Happiness Studies Académie du renommé Tal Ben-Shahar et débute mes études en guérison pranique, histoire de pouvoir accompagner à d’autres niveaux, pour ceux qui le désire.

Alors, que ce soit pour:

• Des sessions de coaching où j’utilise toutes les techniques de ma boîte à outils,
• L’organisation d’atelier et formations pour votre entreprise,
• Un coup de pouce à vos ados pour qu’ils y voient plus clair dans ce qu’ils veulent faire,
• Oser prendre la parole en public,
• Développer votre capital « bonheur »…

comptez sur moi, je le ferai avec joie.