La belle histoire du vendredi 2- APAPACHAR
« Apapachar » vient de nahuatl (langue indigène mexicaine) et signifie caresser l’âme, caresser avec l’âme.
En français, on le traduit par cajoler, câliner mais » apapachar » va bien au-delà d’une simple caresse physique. Ce n’est pas seulement enlacer quelqu’un et le soulager d’un bobo au corps, c’est s’occuper aussi des bobos au cœur.
C’est offrir de l’affection et de l’amour à qui se trouve en souffrance, que ce soit dû à une chute, une maladie, une séparation ou une grosse déprime.
C’est enlacer avec tendresse cette personne, prendre soin d’elle et lui faire comprendre combien on tient à elle. La dorloter avec des gestes plein de douceur, la choyer, la gâter, lui offrir une écoute pleine de compréhension, des paroles pleine d’affection. Lui faire un gros bisou « qui guérit tout ».
C’est lui apporter une tasse de thé pour la consoler avec une étreinte bien serrée. C’est lui amener un chocolat et la prendre tendrement dans ses bras, c’est un élan qui vient du cœur que l’autre ressent comme une baume sur sa douleur.
Tout comme j’ai eu la chance d’être « apapachée » dans mes jeunes années, je m’en vais » apapacher » mes grands bébés et surtout celui qui célèbre aujourd’hui sa 14ème année.
« Apapachez » donc allègrement maintenant et tout le temps.